Pourquoi les logiciels libres?
Petite réflexion personelle sur l'interet de l'open-source
Pourquoi l'open-source?
Les logiciels libres sont à la mode aujourd'hui. Sans vouloir rentrer dans les débats idéologiques qui se tiennent souvent, je les définirais par des logiciels dont le code source est disponible, que l'on peut modifier et redistribuer librement; ils ne sont pas forcémment gratuits, mais il est toujours possible pour un coût modique de se procurer le code. Diverses licences existent mais toutes celles qui sont reconnues libres partagent ces caractèristiques.
Des personnalités fort différentes participent au développement du Libre. Si j'en crois l'histoire, Richard M. Stallman est un idéologique, dans le bon sens : il croit à ses idées, et les applique. On le voit souvent réagir en tant que porte-parole du mouvement du Libre. Si j'en croit son livre "Il était une fois Linux", Linus Torvald a choisit une licence ouverte pour des raisons très pragmatiques : comme il le dit, il aime déléguer le travail, et cette licence le permettait. La comparaison de ces deux "figures" se base sur ce que j'en sait, mais elle me semble symptomatique des différentes approches du mouvement Libre.
Personnellement, je me suis posé la question en tant que développeur : dois-je ou non distribuer mes programmes en open-source? D'une part, il y a le légitime sentiment de fierté personnelle qui me dit "c'est à moi". D'autre part, il y a :
* le fait que j'ai souvent profité de codes ouverts.
* l'idée que je peux aider quelques personnes.
* l'espoir qu'ainsi mes applications s'amélioreront plus vite que si j'étais seul.
Si les deux premières relèvent plutôt de l'idéal, la dernière est très pragmatique, et emporte sur plusieurs projets le choix. En effet, si on s'interesse au développement de Linux, on se rend compte que ce qui fait sa force, ce sont les milliers de programmeurs qui développent le coeur ou les modules, les pilotes, et les millions d'utilisateurs qui essayent et font parfois remonter les bugs. C'est un projet d'un dynamisme exceptionnel, d'une réactivité foudroyante. Alors sans vouloir aller jusque là, je pense que si un projet interesse suffisamment de personnes, ce groupe sera plus efficace que moi. Le danger est de perdre le controle sur le projet, de n'être qu'un parmi les autres, mais peut être est-ce mieux et produira un meilleur résultat? De toute façon, le créateur reste souvent parmi l'équipe active du groupe et donc garde de l'influence.
Un problème qui peut se poser est que deux projets soient concurrents, ne se distinguent pas vriament par leur orientation. Dans ce cas, qui s'est déjà présenté, on peut imaginer plusieurs solutions :
* soit les deux projets fusionnent (là encore des problèmes de fierté)
* soit ils continuent et risque de se partager les développeurs interessés par ce problème et les utilisateurs
* soit la manière de répondre est différente et auquel cas il est peut-être dommage de privilégier l'une des solutions, auquel cas les deux projets doivent continuer.
Enfin l'un des derniers avantages d'un projet libre est que même la disparition, ou plus heureusement le désinteressement, du créateur n'empèchent le projet de continuer avec d'autres personnes.
Les logiciels libres sont à la mode aujourd'hui. Sans vouloir rentrer dans les débats idéologiques qui se tiennent souvent, je les définirais par des logiciels dont le code source est disponible, que l'on peut modifier et redistribuer librement; ils ne sont pas forcémment gratuits, mais il est toujours possible pour un coût modique de se procurer le code. Diverses licences existent mais toutes celles qui sont reconnues libres partagent ces caractèristiques.
Des personnalités fort différentes participent au développement du Libre. Si j'en crois l'histoire, Richard M. Stallman est un idéologique, dans le bon sens : il croit à ses idées, et les applique. On le voit souvent réagir en tant que porte-parole du mouvement du Libre. Si j'en croit son livre "Il était une fois Linux", Linus Torvald a choisit une licence ouverte pour des raisons très pragmatiques : comme il le dit, il aime déléguer le travail, et cette licence le permettait. La comparaison de ces deux "figures" se base sur ce que j'en sait, mais elle me semble symptomatique des différentes approches du mouvement Libre.
Personnellement, je me suis posé la question en tant que développeur : dois-je ou non distribuer mes programmes en open-source? D'une part, il y a le légitime sentiment de fierté personnelle qui me dit "c'est à moi". D'autre part, il y a :
* le fait que j'ai souvent profité de codes ouverts.
* l'idée que je peux aider quelques personnes.
* l'espoir qu'ainsi mes applications s'amélioreront plus vite que si j'étais seul.
Si les deux premières relèvent plutôt de l'idéal, la dernière est très pragmatique, et emporte sur plusieurs projets le choix. En effet, si on s'interesse au développement de Linux, on se rend compte que ce qui fait sa force, ce sont les milliers de programmeurs qui développent le coeur ou les modules, les pilotes, et les millions d'utilisateurs qui essayent et font parfois remonter les bugs. C'est un projet d'un dynamisme exceptionnel, d'une réactivité foudroyante. Alors sans vouloir aller jusque là, je pense que si un projet interesse suffisamment de personnes, ce groupe sera plus efficace que moi. Le danger est de perdre le controle sur le projet, de n'être qu'un parmi les autres, mais peut être est-ce mieux et produira un meilleur résultat? De toute façon, le créateur reste souvent parmi l'équipe active du groupe et donc garde de l'influence.
Un problème qui peut se poser est que deux projets soient concurrents, ne se distinguent pas vriament par leur orientation. Dans ce cas, qui s'est déjà présenté, on peut imaginer plusieurs solutions :
* soit les deux projets fusionnent (là encore des problèmes de fierté)
* soit ils continuent et risque de se partager les développeurs interessés par ce problème et les utilisateurs
* soit la manière de répondre est différente et auquel cas il est peut-être dommage de privilégier l'une des solutions, auquel cas les deux projets doivent continuer.
Enfin l'un des derniers avantages d'un projet libre est que même la disparition, ou plus heureusement le désinteressement, du créateur n'empèchent le projet de continuer avec d'autres personnes.
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08/05/2002 - Cédric Girard

